lundi 5 janvier 2009

Gomorrhe n'existe pas


A la CIP IDF, quai de charentes où se déroulait un incroyable concert de soutien à CQFD orchestré par de charmantes menottes. A venir, les photos de Cyrillou en train de faire étalage de sa puissance musculaire à mega coups de balais.




"J'aime pas les punks!!! (...) Nan bah voilà, j'aime pas..."



Diantre


Robert De Niro, jeune.



La défintivement très grande Cécile rayonnante de strass et intensément penchée dans une époque que certains qualifieraient de surrannée. Bande de goujats.



Le concerto de Nunc est bibendum, un moment toujours très attendu par leurs cohortes de fans!



"On ne joue plus"
Darkbastard, le seul, l'unique.


Rien n'est laissé au hasard, aucun endroit ne sera abandonné à la poussière. Ci-joint une photo de superkeufran en train de se recharger en fioul avant de décoller et d'aller livrer une guerre sans merci à la pègre.



Super Keufran se réveille enfin pour se préparer à sauver le monde. Bon, on est pas à l'usine non plus, hein.


Chiotte, toilette, chiotte


En pleine visite culturelle dans un endroit bien nommé, lorsque des images se forment au creux de la nuit.




Tout le monde est armé et dangereux.



Quelques nuits plus tard, le réveil auprès de Peau d'Ane, très douée pour son don d'invisibilité mais alerte au petit déjeuner. Comme les fées n'existent pas pour le plus grand plaisir des sorcières, Mémé prépare l'après-révolution dans de grandes volutes de poésie et d'humanisme.



Mais mais sait éviter les plans galères, elle préfère danser le tango en agréable compagnie, ces situations qui voient quelques amis se réfugier au fin fond du XIXeme dans une échoppe fort accueillante bien qu'un peu surprise de notre présence. Il faut dire qu'ils étaient dépités suite à leur passage dans un parc de loisir local où ils ne s'étaient pas sentis très à l'aise ni pour certains bienvenus. Un peu comme revenir des enfers, une rage renouvelée la bave aux lèvres. Noyés dans l'alcool et désorientés, perdus.



Pompon garde la pêche et le sourire. Chaleur.



Quelques minutes plus tôt, un ersatz d'Ich bin faisait semblant de faire un concert qui tirait à la performance tant le play back était évident même entre les morceaux, une véritable escroquerie ou un hold up parfait va savoir, si ça se trouve ce n'était même pas eux sur scène.



Refoulé du casting de vendredi 13, cette jeune personne officie désormais ponctuellement dans des costumes supposés provoquants et mime une mascarade en certains moments réjouissante.




Aux abords de l'enfer et depuis le début de l'après-midi, dans un courant d'air géant où officiaient également les stands, un drôle d'énergumène jouait sans discontinuer de son orgue et semblait planner dans un univers parallèle. Je suis resté en sa compagnie quelques courtes minutes pendant le set d'Ich Bin, il ne s'est pour ainsi dire jamais arrêté, il ondulait bizarrement et semblait passionné par les notes qui s'envolaient pénardes. Un peu scotché je dois dire.


Le 104 sera-t-il les chiottes de la culture? J'avoue qu'en arrivant là-bas j'ai flippé. Immenses, ces anciennes pompes funèbres. Le parterre est vide, même avec ses artéfacts de jeux pour enfants ou de plantation sans végétaux dans les bacs de terre. Diablement propre aussi, presque trop. Même le neuf ça ne cause pas toujours comme ça. A un moment j'ai pensé aux médocs pour le cerveau, à l'alcool à 90°, à l'explosage en règle de milliards de microbes et de bactéries. Hermétique encore. Comme si cette boîte géante s'était faite construire par défit un toît en verrière géante par lequel on aperçoit un bloc de cités de Crimée. Un peu fataliste et influencé peut-être mais difficile de ne pas trouver cela cynique surtout si l'on suppose que cet énorme complèxe n'a pas forcément été mis en place pour accueillir ses propres voisins ou leur donner envie de venir.


Heureusement, j'ai une nouvelle voisine. Une voisine qui déchire en plus. Alors c'est le bon moment de lui dire une fois de plus avec force et chaleur : Chloé!!!! Orléans bordel!!!!!!