mardi 23 septembre 2008

En deux temps un million de mouvements


En rentrant le soir dans le XXeme, lever la tête un temps puis la reposer délicatement sur ses épaules, regarder de l'autre côté de la rue et constater que l'inénarrable façade murée de l'ex squat des Dispensés n'a pas bougée d'un poil, le temps ne se compte plus en mois mais en années désormais.



Des fois en traînant tu captes des oiseaux de nuit assis droitement sur des tabourets élevés.



Dans d'autres villes, comme Angers, certains jouent de la flute pour mieux s'endormir. Ils dorment équipés, c'est étonnant. D'autres tapent des mains en équilibre précaire sur un fauteuil roulant. L'autogestion est en péril, de dangereux terroristes rodent. Longue vie au Sli:p tant qu'on y est.



Mais à Paris parfois il faut savoir éviter les murs, de peur de se les prendre dans la gueule




On y fait de la musique, aussi.



On se retrouve dans des usines désaffectées, entre potes, ou d'audacieuses personnes ont organisé des concerts. Ils nous présentent les gens qui comptent pour eux. On dit que cette usine de Vincennes est une réplique exacte d'un modèle architectural américain des 70s, ce qui expliquerait les pistes parcourant le building presque jusque sur le toît. Pour les bagnoles, tous ces serpentins de béton.



Chloé, à la mirroit. Orléans, bordel!



Derrière le squat à Kranj. La baraque est ceinte de totems, celui-ci est un peu à l'écart, au calme.



A Ljubljana, y a eu récup.



Et autocritique, cela va de soi.



Gwen, pur bon gars.





Bordeaux, c'est des punk rockers. Raph, très en forme.



A Rijeka, on se rase tard dans la nuit, le sleeping ne sait accueillir qu'une seule activité à la fois, ce n'est pas une salle polyvalente. Une belle partie de cache cache cela dit.



une vacancière en folie



En Hongrie, une distro efficace tenue de main de maître par le représentant officiel de la Vendée sur tournée. Pendant ce temps là, Michel déchire tout et c'est du bonheur, voilà. En plus c'est l'anniversaire d'Eddy. Bon anniversaire mec!



Piero "System shit" Platinium en Hongrie, t'as vu?



C'est ça, paye ta hargne


Suivi d'une séquence de sociabilisation.



Le lendemain, c'était Sandy "bisou tour" Platinium, un vrai fan de bars heavy metal Hongrois.



Quel tombeur quand même... Un peu plus et il se récupérait un cadeau de mariage comparable à celui que notre hôte avait reçu quelques semaines plus tôt. Nanar le porte à ravir.




Il aurait eu un joli bijou sur son gateau


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