vendredi 3 octobre 2008

Un poste de frontière légèrement moins chiant


Le schnaps et Benji, nouveaux amis de Nanar en cette première nuitée hongroise. Il a la pêche le bâtard, la veille il s'est couché tôt et a récité les mantras toutes la nuit. Un grand gymnaste ignoré du public. Regardez donc cette souplesse dans le fingerpointing.



Benji et un de ses potes, à la distro. Benji avait un stand de t-shirts qu'il avait fait sérigraphier en allemagne où il réside actuellement. Ce sympathique personnage nous accompagna par la suite chez Andres où une partie des organisateurs ne voulaient d'ailleurs pas foutre les pieds. Nous y vîmes tout de même un fabuleux balcon où il fit bon discuter à coup d'éclats de rire puis y dormir entre ami-e-s. Ce fut également le seul endroit où nous ne virent pas la famille de notre hôte. C'est beau le mariage.




Hey, c'est son anniversaire t'as vu? Cet inconscient va le fêter dans des saloons du sud ouest Hongrois en plein été. Il pourrait faire une insolation quand même.



La spécialité locale à base d'emo core (d'après les experts locaux)



Bien que furieusement speed la plupart du temps. Encore une bonne surprise, dommage que ces groupes ne viennent pas plus par chez nous, certainement ça brille moins sur une affiche qu'un groupe ricain qui vient vendre son nouvel album à coup de tournée et qui pour une part s'en bat complètement des personnes qui les accueillent et de comment elles font les choses. Au moins à Veszprém la question ne se pose pas, tout se fait ensemble et on se rencontre. Les personnes que tu croises te laissent une empreinte. Ca fout la patate.



Le concert s'en ressent. C'est génial. En plus on a mangé un goulash. Parce que la Hongrie c'est le pays du goulash et du paprika tu vois.
Les Paprika ils les vendent en sacs toilés de plusieurs kilos, ça met des couleurs partout.
Et la vie passe.
50000 forint, ça fait un salire d'ouvrier et des erreurs de zero. Des fois on glisse.
Au matin il faut repartir. Tu galères à tourner en rond en mettant des k7, de toute manière la moitié du convoi dort déjà. Alors tu remontes le lac Balaton en hallucinant, 78 km de flotte pour aller vers Budapest avant le grand triangle.



Admire le Régis qui conduit, mec. La concentration, c'est un truc essentiel.
Dès que tu t'es une fois de plus bien paumé, que les panneaux ne sont pas des plus explicites, d'ailleurs ils sont absents et les feux rouges pendent en gigotant sur des câbles en hauteur, tu ne tombes sur aucun des croisements prévus, la carte et les indications initiales deviennent une sorte d'énigme insolvable, la route se rétrécit sans que tu ne comprennes rien mais c'est pas grave tu avances quand même, à un moment par hasard tu tombes sur la nationale que tu cherches depuis des plombes, il ne reste plus qu'une heure enfin presque quatre pour arriver à destination et en fait deux voitures sur la même route ça passe tout juste. Par moments de la terre vole sous les roues. Pour le coup, tu traces ta route.
Le long du chemin immuablement droit, plein de champs qui portent à perte de vue, d'odeurs, de passages à niveaux que régis escalada avec brio, d'édifices en bois un peu incompréhensibles que nos amis du coin ne surent d'ailleurs jamais nous commenter malgré nos demandes, de distances impressionantes entre les bleds et de gueules à velo qui semblaient rouler au ralenti dans un mouvement décomposé et gracieux proche du statique, portant parfois des bouteilles de gaz et une dose imposante de courses/bagages qur des portes bagages bricolés.
Au bout de la route, à dix bornes de la frontière roumaine, une sorte de ville empire se dresse. Un centre commercial immense et monstrueux avec un faux chanteur de country en animation du week end. D'un coup après tout ce vide, c'est la concentration humaine. Le bar où les Michel ont joué avait un juke box karaoké metal. Another Way a tout déchiré, tout pété sur place tellement c'était bien. Nanar a failli faire un malaise.



Alors on s'est serré les coudes, on a minaudé dans le parking. Sandy savourait ses derniers instants de liberté.



Emy avait pris des photos de lieux qui faisaient halluciner les Michels, normal.
Tiph devait se préparer à affronter l'incroyable, indéfinissable et génialement drôle Mate.
Ce mec est un concentré de bonne humeur et de gentillesse, 7ème arrondissement d'amsterdam, ok?



Are you gore enough?



Après, Piero s'est retrouvé en galère au milieu de la rue à Budapest.




A un moment on s'est retrouvé dans un club étrange, dans un quartier calme et c'était bien agréable après la ballade autour de la Keleti Palyaudvar même si ça m'a furieusement fait penser à Bastille. Pour le coup, le Palinko de fin de soirée fut un vrai nectar de vérité, le tout autour d'une conversation effrénée sur les relations inter humaines et sur les rêves. Surveille ton jeudi soir.





Michel était quand même au rendez-vous.





Ca fait bizarre quand des gens en font des décors et d'autres foutent des coups de pieds dans les mûrs.
Bon, Java sonne le glas.


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